- encastrement
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encastrement [ ɑ̃kastrəmɑ̃ ] n. m.• 1607; de encastrer♦ Action, manière d'encastrer; entaille d'une pièce destinée à recevoir une autre pièce.♢ Jeux d'encastrement : jeux éducatifs consistant à reconnaître et à encastrer des pièces dans les supports évidés correspondant à leur forme.
● encastrement nom masculin Action d'encastrer quelque chose ; fait d'être encastré. Assemblage rigide d'une poutre dans un mur, du pied d'un poteau dans le sol, par opposition à l'appui libre ou à une articulation. Engagement, sans jeu, d'une pièce dans une autre, en vue de son immobilisation ; état de cette pièce. ● encastrement (expressions) nom masculin Jeu d'encastrement, jeu éducatif consistant à encastrer des pièces de bois de forme plus ou moins complexe dans une planche découpée selon les formes correspondantes.encastrementn. m. Action d'encastrer; son résultat.|| TECH Cavité, creux destiné à recevoir une pièce encastrée.⇒ENCASTREMENT, subst. masc.A.— Action d'encastrer ou son résultat. L'encastrement parfait suppose que la direction de la pile moyenne sur les appuis n'est pas modifiée par l'application de la charge (RÉSAL, Ponts métall., t. 2, 1889, p. 21). Cette scène a quelque chose de la scène des mystères : son étirement en largeur, quelque chose de la scène élisabéthaine : son encastrement dans le public, quelque chose même des premières scènes à l'italienne (SERRIÈRE, Le T.N.P. et nous, 1959, p. 62).— P. anal. Qui fit cette opération singulière de rapiécetage et d'encastrement? On a quelquefois supposé que ce fut l'auteur même du nouveau code [le Deutéronome] (RENAN, Hist. peuple Isr., t. 3, 18-91, p. 240).B.— Entaille servant à recevoir un objet. Une antichambre dallée de marbre blanc, avec des banquettes, des encastrements de portes et de fenêtres en bois d'érable (GONCOURT, Journal, 1861, p. 962). La grande voile maintenue par la livarde, immense perche inclinée vers l'arrière qui se croise avec le grand mât incliné vers l'avant et presque aussi longue que lui, le bas bout fixé dans son encastrement (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 171).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1607 (Actes de Sully, éd. F. de Mallevoüe, p. 146 ds IGLF). Dér. de encastrer; suff. -ment1. Fréq. abs. littér. :5.encastrement [ɑ̃kastʀəmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1607; de encastrer.❖1 Action, manière d'encastrer.2 Entaille d'une pièce destinée à recevoir une autre pièce. || « Des encastrements de portes et de fenêtres en bois d'érable » (Goncourt, in T. L. F.).
Encyclopédie Universelle. 2012.